Les pratiques artistiques omanaises entre le patrimoine et la recherche

د.ت5 TND

C’est la légende de marins, d’une histoire entre deux modes de création -l’identité et les valeurs de sa civilisation millénaire-, et la quête de leurs possibles entrecroisements, entre les ruines d’un palais imaginaire, celui de la Reine de Sabaa et l’autre d’une côte tropicale mythique Dofar. Le sultanat d’Oman a sa propre perception du patrimoine qui porte principalement sur une vision que ses artistes considèrent critique par rapport à ce qui a été réalisé à la fin des années 1980 dans les arts visuels : musées, monuments historiques, archéologie. La renaissance d’Oman n’est pas seulement économique, mais aussi culturelle. Durant ces dernières années apparaissent des pratiques artistiques qui font entrer dans l’art les objets et les images de la vie quotidienne et refusant la vision hiérarchisante qui se limiterait aux seuls chefs-d’œuvre de l’art. Oman, à son tour, est devenu l’un des domaines de ces arts, de nombreux artistes, designers, artisans et chercheurs qui travaillent pour créer un monde distinct et actuel pour les arts visuels avec leurs différents matériaux et thèmes pour représenter les nouvelles idées contemporaines. Sa Majesté le Sultan Qaboos bin Said, était un promoteur d’art et d’artistes, c’est pourquoi de nombreuses institutions artistiques ont été ouvertes sous ses directives, notamment : le Youth Studio et l’Association omanaise des Beaux-arts (OSFA), créée en 1993 comme un espace pour la photographie et les beaux-arts. La création du « Studio Al Shabab » en 1980 a été la pierre angulaire du lancement des beaux-arts omanais, car les femmes omanaises ont rejoint cet édifice pour former le premier noyau des arts plastiques féministes à Oman. Quelques artistes de la génération pionnière et de la génération post-pionnière se sont réunis pour présenter leur vision artistique et profiter des données de laRenaissance.Commençons par un détour, en compagnie de Maryam Al-Zadjali…

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